Nous en parlions dans notre dernière chronique : Comment insuffler l’esprit marin quand très peu de structures mettent en valeur le patrimoine maritime marseillais ? Comment transférer la connaissance et promouvoir la culture maritime ?
Ces interrogations, renforcées par la fermeture en 2018 du Musée de la Marine sont toujours bien présentes dans le cœur des passionnés.
Deux ans plus tard, un nouveau projet émerge : le musée du Patrimoine Maritime Méditerranéen (PAMM)
Le concept
Impulsé par Bruno Terrin, président de l’Union Maritime pour la Méditerranée, ce nouveau musée devrait s’installer entre le Mucem et le J1, dans les locaux de l’ancienne gare maritime de la Major, sur une surface de près de 12 000m2.
18 mois de travaux sont à prévoir pour cette nouvelle infrastructure qui devrait ouvrir ses portes en 2024 : La même année que les Jeux Olympiques de Voile qui se dérouleront à Marseille.
L’objectif ? Présenter l’histoire marseillaise “des métiers maritimes, comme la construction et la réparation navale, la navigation, les services portuaires ou encore l’exploration des grands fonds et les travaux sous-marins.” explique Bruno Terrin.
Le ministère de la Mer a récemment confirmé son intérêt pour la création de cette future “ vitrine du patrimoine maritime méditerranéen “ qui couvrirait une période allant de 20 000 ans avant JC jusqu’à 2050. Il sera, aux deux sens du terme, le lieu unique dédié au Patrimoine et au savoir-faire maritimes en Méditerranée. Un espace vivant de présentation et un « carré » de rencontres qui faisaient défaut depuis toujours à Marseille.
Jean Nöel Beverini, dans sa dernière chronique nous expliquait à juste titre : “ Pour participer à la transmission de la connaissance et à la compréhension de ce qui fait la richesse et la diversité du monde et du milieu maritime contemporain par la mise en valeur de collections et la sensibilisation à l’Histoire maritime. Puisse ainsi le marseillais découvrir et s’approprier son patrimoine maritime sous toutes ses formes, passées, présentes et à venir, tout en se confrontant aux enjeux de plus en plus prégnants de la protection et de l’environnement maritime.
C’est ainsi que nait la fierté de se connaître et de se reconnaître « peuple de la mer ».