Comment la mairie souhaite créer de nouveaux espaces d’accès à la mer dans le Nord de Marseille

Comment la mairie souhaite créer de nouveaux espaces d’accès à la mer dans le Nord de Marseille

L’élu Hervé Menchon a récemment fait valider une feuille de route qui a pour but d’améliorer l’accessibilité à la mer pour les Marseillais. Zoom sur quelques propositions.

La partie du littoral entre le Vieux-Port et Corbières a trop longtemps était seulement vue comme un simple espace économique », s’attriste Hervé Menchon, adjoint à la mer à la mairie de Marseille.

Pour celui qui considère la mer comme « un élément indissociable de Marseille », et même comme « un besoin vital », pour ses habitants. La question de l’accessibilité à la mer est le point phare de sa feuille de route, qu’il a récemment fait valider par le maire.

Une aire éducative marine protégée

La plage de Corbières, l’un des principaux accès à la mer pour les quartiers nord de la ville, manque cruellement d’aménagements. Une des solutions imaginée par la mairie pour que les habitants se réapproprient le littoral, tout en le protégeant, est la création d’une aire éducative protégée.

Dans ces aires dédiées, les écoles pourraient venir faire des prélèvements pour les utiliser dans divers travaux scolaires. « Je me suis entretenue avec l’inspecteur de l’académie pour déterminer quelles écoles pourraient accéder au lieu », explique Hervé Menchon.

Un casse-tête administratif

La gestion de cet espace est très complexe. Certaines zones appartiennent à la ville de Marseille, d’autres à l’État ou à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). Quelques parcelles sont détenues par le grand port maritime de Marseille (GPMM) ou encore par la Métropole.

« Quand il y a un trou à reboucher, on passe une semaine à savoir qui doit s’en charger« , résume l’adjoint à la mer. Il poursuit : « On se retrouve à devoir payer 60 000 euros par an pour exploiter certaines plages ».

Récupérer des friches industrielles possédées par le GPMM

« On a repéré plusieurs endroits que l’on aimerait aménager », affirme Hervé Menchon. Une des possibilités serait de récupérer des friches industrielles possédées par le GPMM.

Une idée réalisable en théorie, mais qui implique de lourds investissements. Ces espaces sont souvent pollués aux métaux lourds et impliquent des remises aux normes.

Parmi les espaces détenus par le GPMM que la mairie souhaite aménager, se distingue le bassin du J4. Poussée par le collectif des Nageurs Libres, la mairie a affirmé sa volonté de le transformer en espace de baignade.

 

Source : actuMarseille

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